La dictature du goût Par Jean François Neviere
Abondance de bien nuirait elle ? Ou bien rendrait-elle chagrins ceux qui croient détenir la vérité en matière d’esthétique ?
Corridas multiples, à Orthez, à Mont de Marsan, à Tyrosse, le même jour. Affaire de calendrier.
Et alors ?
Faut–il pour imposer sa manière de voir proclamer que l’opinion d’autrui ressortit à la faute de goût ?
Chacun est libre, absolument libre d’aller ici ou là, et d’y trouver son plaisir, ou en tout cas, d’y placer ses espérances. Par conséquent, demain, c’est à Saint Vincent de Tyrosse que nous serons, pour voir les frères Adame, Joselito et Luis-David, dans le sillage de Juan Bautista. Aussi bien aurions-nous pu aller à Orthez ou à Mont de Marsan…
Si ça décoiffe quelque chauve de la pensée taurine …qu’y faire ? Mais traiter de chiffonnades la tauromachie mexicaine c’est un peu court, jeune homme.
Jean François Nevière
Derniers commentaires