Ultime corrida de la temporada bayonnaise
Dernière corrida du cycle bayonnais de l'Atlantique
6 Alcurrucen bien présentés mais décastés à l'exception du troisième.
Sébastien Castella : un avis et salut, un avis et deux oreilles ( une de trop )
Daniel luque : un avis et une oreille, une oreille généreuse
Jose Garrido : une oreille ( après deux pinchazos etune entière ! ), un avis et salut
Quatorze
piques, une chute
Toros ( tout le lot ) de querencia, mansos et preque tous sortis seuls du fer.
Très beau temps chaud et humide
Cuadra Heyral
8/10èmes d'arènes
Castella et Luque sortis à hombros
Corrida plaisante mais avec toros compliqués, mansos, plus attirés par la querencia que par ce qui se passait dans le ruedo sortis quasiment tous seuls du fer. Le premier notamment, vraiment fuyant, presque manso perdido, ne put être torée par Castella qui l'envoya ad patres sans autre forme de procès . Ces toros étaient toujours sur la défensive, ne se battaient pas et procédaient par violents coups de tête, certaines fois avec des demi charges. Le quatrième également manso con casta donna du fil a retordre au biterrois qui le brinda néanmoins au public et le fit aller à mas dans une faena ne manquant pas d'intêret. Daniel Luque, excellent matador, est chez lui à Bayonne et Jose Garrido, sur une trajectoire ascendante rendit une copie des plus résussies.
Le public bayonnais me semble néanmonis perdre quelque peu son aficion, alors que pour la feria de l'Atlantique, généralement, les touristes sont partis et ne restent que les aficionados ! Donner une oreille à Garrido avec comme acte final deux pinchazos dont un lâché et une entière, autrement dit trois lames, ainsi que donner deux oreilles à Castella après un pinchazo et une entière me semble surpayé malgrè l'excellence des faenas mises en œuvre par les diestros.
J'ai le sentiment, à tort ou à raison, que le laxisme conduisant à donner plus de trophées ne grandit personne, bien au contraire ! Bayonne étant un peu pour moi, localement les gardiens du temple en matière d'aficion me contrarie quelque peu.
Bernard ARSICAUD